"La Vache qui rit", parce qu'elle le veau bien !

La très célèbre vache riante: "la Vache qui rit", une des premières marque industrielle de fromage français, jouit ici bas d'une carrière radieuse et internationale. A 88 ans "la Vache qui rit", toujours fraîche et pimpante défit le temps. Indémodable, intemporelle, elle s'adapte aux besoins des époques qu'elle traverse. Mais connaissons nous vraiment la Vache qui rit ? Au royaume de Mannimal elle s'est confiée au micro de notre reporter de l'étrange: Mickh Khrokhoczme. La vache qui rit est bien plus qu'une mine joviale, accrochez vous c'est du haut niveau !



Cet article fiction s'inspire des informations contenues sur les sites suivants: Wikipedia, Biogassendi et prodimarque (http://www.prodimarques.com/sagas_marques/la-vache-qui-rit/, Biogassendi http://biogassendi.ifrance.com)

 

"Mon essence est à la fois matérielle et spirituelle. Je suis terrienne en tant que produit laitier mais spirituelle en tant que signe graphique et marque..."
Elle nous explique en fait les 2 dimensions de sa genèse. Née d'une vache laitière, elle est aussi issue de la fonte de trois fromages (Comté, Emmental, Cheldar) mais sa conception est une oeuvre de l'esprit. "La vache qui rit" est un logo dessiné en 1921 par le célèbre dessinateur et caricaturiste Benjamin Rabier. Son nom, "La Vache qui rit" est aussi une marque, elle le doit à une musique de Wagner: la Walkyrie .

"Mon essence intrinsèque est spirituelle, mais dans les mondes denses de troisièmes dimensions comme la planète terre celle-ci subit une altération sémantique fluctuante, dépendante des agrégats de types archétypal qui sont commun à l'espèce humaine. "

...Ce qu'elle nous dit c'est qu'elle ne se conçoit qu'au niveau supérieur de sont être. C'est à dire une oeuvre de l'esprit constituée d'un ensemble de trait (signes). L'altération sémantique c'est le trait qui en troisième dimension devient forme: une vache  -  La vache pour tous les peuples de la terre renvoie à l'inconscient collectif (archétype) où elle est un symbole nourricier, maternel... par sémantique fluctuante il faut entendre qu'au fil du temps et des  générations, son graphisme peut évoluer  ainsi que les "idées" (identités de marque) véhiculées à travers la marque "la Vache qui rit". Sémantique fluctuante peut se comprendre par campagne de marketing.

"l' essentialitée terrienne que je tiens de ma mère me permet d'être en relation avec les vicissitudes de l'existence animale. Précisément avec celles des membres de mon espèce. De la confrontation avec les plans inférieurs tridimensionnels du monde dense j'ai pu développer une incarnation hybride, terra-spirituelle exogène contribuant à générer de manière permanente et autonome une supra conscience auto réflexive et auto régulée. Cette supra conscience est une énergie cyclique en circuit fermé. S'alimentant dans les zones de basses dimensions, elle s'élève vers les zones supérieurs en l'occurrence celle du royaume de Mannimal. Sublimée dans les hautes sphères cette énergie est renvoyée vers les zones inférieurs et ainsi de suite... . Cette technique que je maîtrise, maintenant me permet d'être solidaires des souffrances de mes semblables et ainsi guider l'espèce humaine vers des prises de conscience et des réajustements spirituels...le M.L.V.L & COW en est la concrétisation et il est dignement représenté dans votre monde."

Bon...là en gros elle fait référence à des actions "humanitaires" qu'elle mène depuis le royaume de Mannimal. Il faut savoir que les portions de "vache qui rit" que nous consommons sont à la base des matières premières de qualités. Ce qui implique des conditions d'élevage des bêtes (les vaches laitières) plutôt favorables, comme ce fut le cas pour sa mère  -  "La Vache qui rit" consciente de sa chance n'oublie pas pour autant que c'est loin d'être le cas pour toutes en matière d'élevage intensif. Les vaches laitières sont soumises à vie à des grossesses permanentes par insémination artificielle afin de fournir continuellement en lait les industries laitières. Pour garantir cette production permanente on enlève le veau à sa mère quelques jours après la naissance ou immédiatement (ce serait un manque à gagner si son petit était allaité), ceci conduisant à des détresses mutuelles, la mère pleure et cherche son petit et réciproquement  -  Ainsi, les vaches laitières sont condamnées à fournir plus de 6000 L de lait par an pendant trois ans. Pour supporter les rendements exigés on dope leur alimentation avec des pastilles protéinées. 25% des vaches souffrent d'infirmités (boiterie) et de maladies des pattes liées à la mauvaise alimentation et aux mauvaises conditions d'élevage  -   Quant au sort de leurs petits il n'est guère plus enviable.

Les plus faibles sont abattus pour servir d'aliment à d'autres animaux ou fournir l'industrie laitière en présure pour la fabrication des fromages. Certaines femelles sont élevés avec des substituts de lait, elle subiront un développement forcé pour assurer la relève en vaches laitières. Les veaux destinés à la production de viande de boeuf sont à l'âge de deux semaines engraissés intensivement jusqu'à l'obésité. On les isolent ensuite dans des espaces réduits pour leur éviter toute perte de poids. Ceux sélectionnés pour être taureaux reproducteurs féconderont à vie dans l'isolement des éprouvettes pour l'insémination artificielle. Une fois âgés ils seront castrés, enfermés et engraissés pour la boucherie. Quant aux autres ils seront consommés comme viande de veau  -  Dans leur courte existence ils seront enfermés dans des petits boxes spartiates sur des lamelles de bois sans paille, nourris de substituts de lait. Ils seront volontairement anémiés pour que leur chaire soit blanche afin qu'elle réponde aux exigences des consommateurs. Ils absorberont largement hormones et antibiotiques pour leur croissance et pour lutter contre certaines maladies dues au stress, au confinement et à la malnutrition. A 14 semaines ils seront conduit à l'abattoir...

Sans esprit de vengeance avec pour seule volonté d'informer et d'éveiller les zones de troisièmes dimensions aux réalités et aux conséquences de l'élevage industriel, "la Vache qui rit" a crée le M.L.V.L & COW: le mouvement de libération de la vache laitière et des quolibets associés. celui-ci dispose des soutiens d'éminentes congénères telle que la célèbre vache Clarabelle du journal de Mickey (responsable de la branche cow), la vache "Margueritte" du film d'H. Verneuil: "la vache et le prisonnier"(responsable de la branche éveil), ajoutez aussi le soutien très appuyé de "La Vache Pi - 3,1416" dont la volonté pour un monde plus juste n'est plus à démentir (cf les séries de Bd "la vache" de Desberg/De Moor). Maintenant que vous savez, c'est à vous de voir   !

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